Dépistage du cancer du col de l'utérus

Le dépistage du cancer du col de l’utérus est un test qui permet de repérer le plus tôt possible d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus, de les surveiller ou de les soigner et ainsi, de prévenir l’apparition d’un cancer. Il repose sur l’analyse d’un prélèvement au niveau du col de l’utérus (appelé communément "frottis"). Dépisté à un stade précoce, le cancer du col de l’utérus peut être traité tôt avec des soins moins lourds. Le test de dépistage du cancer du col de l'utérus est recommandé à partir de 25 ans à toutes les femmes, ou personne transgenre n’ayant pas eu recours à une hystérectomie complète, vaccinée ou non contre les HPV et jusqu’à 65 ans, même en l’absence de rapports sexuels ou après la ménopause.

L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. Près de 80 % des personnes (hommes et femmes confondus) seront infectées au cours de leur vie.  La plupart du temps, l’infection est transitoire car l’organisme élimine spontanément le virus. Mais dans près de 10 % des cas, le papillomavirus persiste. S’il s’agit d’un HPV dit « à haut risque », il peut évoluer en cancer.
Le dépistage permet de détecter des anomalies des cellules du col de l’utérus et de les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer ou de diagnostiquer des cancers à un stade précoce et ainsi d’améliorer les chances de guérison. 




LA VACCINATION CONTRE LES HPV 

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) prévient jusqu’à 90% des infections HPV à l’origine des cancers. En complément du dépistage, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour les jeunes filles et garçons, âgés de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans révolus. 

Actuellement, le dernier vaccin commercialisé (Gardasil® 9), recommandé pour toute nouvelle vaccination, protège contre les infections à HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 notamment en cause dans 90 % des cancers du col de l'utérus. Cependant la vaccination n'élimine pas totalement le risque de développer un cancer du col de l’utérus. C'est pourquoi, même pour les femmes vaccinées, le dépistage du cancer du col de l'utérus à intervalles réguliers à partir de 25 ans reste important. Ces deux moyens d'agir sont complémentaires.


ressource: santé publique France

ressource: institut nationnal du cancer

Mis à jour le 12 Avr. 2023